vendredi 30 septembre 2011

Radio des Nations Désunies

« Le Président de l’Union des Comores a figuré parmi les Chefs d’Etat qui ont pris la parole à la 66eme session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Ikililou Dhoinine évoque plusieurs sujets parmi lesquels les revendications de son pays sur l’ile de Mayotte,… ».

Tel est le premier paragraphe d’un article publié par la radio de nations unies à propos du discours du Président Ikililou devant les tribunes de s nations unies. Par la suite, cet article signé par une certaine Florence Westergard s’est lancée dans un effort de présentation Géographie des quatre iles des Comores en termes d’archipel et en prenant soins de préciser le nom colonial suivi entre parenthèse du Nom Comorien (originel) de chaque île, sauf curieusement pour Maoré (Mayotte). On peut tout de même ne pas la reprocher cet oubli car les humains ne grandissent pas comme les poissons. D’autant plus qu’elle s’est rappelée du Capital de ces quatre îles à savoir Moroni. Malgré la distance qui sépare New York à Moroni, la rédactrice de cet article s’est aussi rappelée que depuis 2002, suite à des nombreuses tentatives de déstabilisations, l’un des membres présumés d’Al QUAIDA qui a été aidé par la France en 2008, pour se substituer à la justice comorienne, a sur ordre direct réussit à faire changer le nom officiel de l’Etat Comorien en Union des Comores. Par contre, elle a oublié que Maoré comme elle l’a écrit au départ c’est une des iles des Comores et que comme on le sait tous (sauf elle peut être),  un Etat qui change de nom ne veut pas dire un nouvel Etat. Ni sur le plan juridique ni sur le plan diplomatique. Donc pour une personne de son expérience de son rang, c’est assez curieux d’écrire un article aussi partisan en plus sur radio des Nations Unies. Nations Unies qui jusqu’à l’heure actuelle sont plus préoccupées par les 180 millions d’euros qu’elles reçoivent de laa France à chaque 2ème année, plutôt que de faire respecter ses résolutions n°3385 du 12 novembre 1975 relative à l’admission des Comores a l’organisation des Nations Unies et n°31/4 du 18 octobre 1976 relative à la question de l’ile comorienne de Mayotte.

C’est bien dommage de voir un tel article sur radio des nations unies mais aussi très révélateur. A croire que les Nations Unies ont changé de buts et que l’histoire n’a servit à rien pour l’humanité. Il y’a des causes qui n’ont qu’un seul issu tel : le racisme fini toujours par flanché au même titre que l’occupation illégale d'une partie du territoire d'un Etat "souverain". A croire que les hommes oublient parfois que ce qu’on a codifié en termes de droit n’est rien d’autres que la conviction générale de ce qui est juste selon l’entendement humain et la préservation de la vie.

Les maorés ne sont propriétaires de la terre qu’ils  habitent que s’ils sont comoriens. Du moment qu’un habitant de cette ile se dit ne pas être comorien, alors il n’a aucun droit sur la terre comorienne de mahorais. A moins qu’un referendum organisé par l’Etat comorien à Marseille pour demander aux Marseillais s’ils veulent être Comorien ou français aurait un sens (aberration). Si c’était vraiment une question de droit alors comment se fait-il que l’Etat français ne reconnaisse pas l’indépendance de la Corse, alors qu'il ne se passe une année sans que les indépendantistes majoritaire, ne brandissent "macabrement" les armes ?

mardi 13 septembre 2011

Jeu d’accusation à tour de rôle

D’un point de vue politique, l’initiative est assez louable et la démarche parait supposer une certaine objectivité d’un Etat qui progresse dans un cadre démocratique. Cependant, si l’on fait la parallèle avec la chasse au sorcier lancé par le « régime » de Sambi, qui peut réellement attester que cette plainte n’est pas motivée par une certaine rancœur ?  

Or dans ce cas, c’est toujours le même « jeu d’accusation à tour de rôle » sans aucun apport réelle pour le peuple comorien si ce n’est que de contribuer au maintient d’un système qui substitue la justice par l’affront et le dénigrement. Comme on peut le constater, ces deux « valeurs subjectives » sont malheureusement encore chères à bon nombre d’entre nous.  C’est dire au lieu d’appréhender la justice à travers des éléments objectifs, on a tendance à privilégier les aspects scandales et diffamatoires, qui n’ont aucun apport réel pour la société si ce n’est que de satisfaire les égos de ceux qui se trouvent en divergence d’opinion avec l’accusé.

Justement, au risque de choquer les passions de certains, il convient tout de même de souligner qu’être accuser n’est pas forcement dire qu’on est coupable. En l’espèce, il convient de comprendre que la fonction de chef d’Etat est entourée de nombreuses autres fonctions qui font que le détenteur de cette fonction est à 99% protégé de toute poursuite judiciaire au motif de détournement de deniers publics. 

Pour ceux et celles qui ont suivit le dossier, c’est dans ce sens qu'Azali a pu échapper à la chasse au sorcier du « régime » de Sambi. Par contre son intendant à bien symboliquement pris la foudre de la « justice » à sa place étant donnée que  c’est lui qui est juridiquement habilité à manier les fonds publics et donc d’en connaitre leurs  finalités. On se souvient que ce cher ami n’a pas lâché le morceau et par conséquent puisque la cible prédéfinis de ce soit disant justice ne pouvait pas être atteint, l’intendant n’a écopé que d’une peine symbolique. 

C’est une des marques de fabrique de notre psodo justice. Elle vise un ou des cibles prédéfinis pour fin de dénigrements et déshonneur et moins la recherche de la vérité. Elle ne contribue en rien à la bonne gestion de l’Etat puisque de nos jours plus qu’auparavant, les nouveaux « politiciens » s’en moquent du déshonneur du moment qu’ils peuvent garder l’argent qu’ils ont subtilisé au peuple.  

Autre considérations dans le cas de la présente plainte, puisque on a tendance à copier sans se poser de question, on ne peut s’empêcher de penser que ces accusateurs contre Sambi pourraient aussi être "un effet de mode", vu qu’en France, Papi Chirac est trainé devant la justice comme un vulgaire fraudeur.  Si c’est le cas, c’est bien dommage car pour Papi Chirac son cas n’a aucun lien avec son mandat de président.  

Pour finir, je dirais que c’est bien d’oser porter plainte contre un ancien Chef de l’Etat, mais encore faudrait qu’on dispose d’éléments probants pouvant réellement permettre au juge d’apprécier la culpabilité ou non de l’accusé, car dans le cas contraire, ce n’est que servir la cause de ceux qui veulent toujours voir le pays se déchirer et succomber  à ses démons. J’ose croire que la CRC qui à mon sens est la première partie politique qui rassemble les majorités de nos technocrates les plus malignes, est consciente de la portée d’une telle action. J’espère objectivement qu’ils existent des éléments solides et avérés qui prouvent la culpabilité de l’accusé car dans le cas contraire, ça ne voudrait dire que ce qu’on dit sur la CRC est vrai : Des pilleurs sans précédents de notre cher pays.        

lundi 12 septembre 2011

une autre lecture de la chute des dictatures

Nul ne peut contester les soucis qu’affichent les pays ayants participé à la chute de Kadhafi, à propos de l’avenir « reconstruction » de la Libye. Cependant,  entre les multiples plans et les annonces spectaculaires, au vu l’inondation médiatique qu’on observe à ce sujet, ça rappel les promesses et les plans faits suite à la chute de Saddam  ou aussi des Talibans. 

Pourtant où en somme nous actuellement dans tous ces pays ? 

Si ce n’est pas le K.O, en tout cas ces pays n’en sont pas loin surtout avec les retraits de l’assistance occidentale dans ces pays. Peut être il était financièrement soutenable de renverser ces dictatures mais comme le confirme ces retraits annoncés, la réalité économique des pays occidentaux, ne peut pas convaincre pour croire à une véritable assistance pour la reconstruction de la Libye à l’instar de l’Afghanistan et de l’Irak. 

De plus, si l’on suit la situation du marché du pétrole pour  ces dix deniers années, on ne peut s’empêcher de penser à une stratégie générale pour casser le dicta de certains producteurs arabes perturbateurs des prix par manque de docilité sinon de coopération.  

De même, quant on sait qu’au-delà de la démocratie, la question du pétrole constitue la première raison ayant motivé le soutient occidentale, le silence  ou le manque de clarté à ce sujet  est très inquiétant. Espérons que le pétrole libyen ne va pas devenir comme le pétrole Irakien : une ressource qui revient moins cher à l’occident, dont seul une poigné de personne et non le peuple, sont les seuls à en bénéficier comme c’est le cas actuellement pour les matières premières de la plus part des pays africains.