lundi 5 décembre 2011

Rapport entre dévaluation monétaire et sous développement : commentaire sur fond de l'article du Dr. Gary K. Busch


Le sous développement n'est qu'une conséquence de la structure des échanges économiques mondiales telles qu'elles demeurent depuis la nuit des temps à nos jours. Le dévaluation en est le dernier recours pour maintenir ce système pervers. Une telle mesure n'est guère étonnant face en ces temps singulièrement marqués par l"hypocrisie des premiers acteurs de l'économie mondiale. c'est une des dernière recours de l'occident face à l'austérité économique. On comprend mieux cela si l'on part du fait de l'écroulement des économies de bien des pays occidentaux tels l'Irlande, la Grèce, le Portugal, l'Espagne et la rance ne se portant pas si bien que l'on peut le croire. Aux Etats-unis pas moins de cinq Etats sont en cessation de paiements de leurs fonctionnaires et ont réduit leur prise en charge des services publics dans certains zones. Il s'agit de situations dont il y'a peu , se retrouvaient uniquement dans les pays pauvres. Elles s'accompagnent forcement d'une forte hausse de l'endettement et d'une perte de souveraineté financier mais aussi politique comme on l'a particulièrement observé pour la Grèce. Certains économistes et politologues ont du mal à concevoir que des pays occidentales soient contraint de se soumettre à des programmes de références du FMI et d'autres obligations en matière de politique économique au même titre que les Etats du tiers monde. C'est donc sur fond de cette situation que l'on comprend le recours du "cannibalisme" à savoir la dévaluation. C'est une des indicateurs de la faiblesse des grands décideurs politiques de chaque époque. Il s'agit de renier toutes les grandes idées qui sous tendent la lutte contre la précarité à l'échelle mondiale, en recherchant l'équilibre par le bas et non par le haut. La dévaluation devient alors une mesure radicale qui permet à l'occident de reprendre la main sur l'économie mondiale qui de plus en plus échappe à leur contrôle, particulièrement avec la montée figurante de la chine et d'autres pays jadis qui, il y'a peu étaient classés parmi les pays du "tiers monde". Si ça devait se faire, l’occident pourra souffler un peu en recreusant la fossé entre le monde industrialisé et le "tiers monde". C'est encore une fois l'anéantissement de tous les efforts des pays pays pauvres particulièrement en terme de compétitivité et de pouvoir d'achat. En somme c'est "l'ouverture d'une nouvelle ère d’acquisitions à moindre coût des matières premiers sur les marchés du sud.


Lien de l'article du Dr Gary : http://sosdemocratiecomores.skyrock.com/3049263017-AFRIQUE-FRANCEAFRIQUE-AFRIQUE-VIOL-CONSENSUEL-DANS-LA-ZONE-CFA.html

dimanche 20 novembre 2011

Ntsoudjini_vidéo_1


Le système politique, administratif et judiciaire comorien : Problèmes réels et solutions possibles


Un système étatique normal et digne de ce nom, suppose au minimum l’existence de dirigeants (exécutifs, législatifs et éventuellement judiciaire) soumis à la volonté des citoyens.

 

Pour assurer le bon respect des engagements pris par les gouvernements, les rapports des forces qui sous tendent l’existence de l’Etat en tant que mode d’organisation social impliquent certes le mécanisme de séparation entre ces pouvoirs, mais aussi et surtout l’existence d’autres moyens d’influence sur les dirigeants. Ces moyens constituent ce qu’on l’on désigne sous l’appellation de « lobby ». Etant donnée le fait que le peuple comorien vote par affinité subjective et corruption, mais pas en fonction des idées, il serait souhaitable de dépasser le cadre théorique des rapports entre ces pouvoirs afin d’arriver à une articulation efficace capable de supplanter ces freins structurels, culturels, sociologique.

Le model élective comorien : une affaire de coeur et non de raison 

En principe le système démocratique fait que  le Président et les députés (pour ne pas citer les autorités locales), sont élus. Contrairement à la tradition française, les pays anglo-saxons cette logique démocratique s’applique également et nécessairement dans le domaine judiciaire. C’est particulièrement le cas aux Etats-Unis où les procureurs sont des élus aux mêmes titres que le Président et les sénateurs. Au Royaume-Uni pas moins de 12 000 « magistrates » sont normalement choisis parmi les citoyens). En revanche dans la tradition française un tel degré de démocratie n’a jamais existé, en ce sens que les fonctions judiciaires ont toujours été et demeurent nominatives.

Ce système constitue le socle de tous les rapports de force dans tous les Etats démocratiques. Il suppose que les citoyens d’un Etat donné élisent librement les personnes qui présentent les qualités intellectuelles, morales et humaines pouvant le mieux être à leur écoute et répondre leurs besoins.

Aux Comores cependant, il se trouve que ce système est doublement vicié. D’une part nous ne votons que par affinité et intérêt personnel. Peut être c’est un peu normal vu le système communautariste qui caractérise notre société. Cependant, l’expérience devrait nous apprendre que c’est aussi une des facteurs qui accentuent le disfonctionnement de notre appareil administratif, puisqu’il constitue la principale porte d’entrée qu’empreinte la « notabilité » pour influer sur les pouvoirs publics.  

Redevabilité politique à la notabilité  et la décentralisation comme solution du problème
Il est de tradition politique que chaque candidat à une élection nationale ou régionale, est toujours porté aveuglement par sa communauté villageoise et régionale. Après tout, rien de plus normal que de soutenir celui que l’on connait le mieux ou celui dont on a le plus d’affinités. 

Le problème c’est que contrairement à la plupart des pays, aux Comores, ce système casse toute possibilité d’assoir un débat électorale objectif : aucune place n’est accordée au candidat qui serait éventuellement porteur d’un véritable programme politique lisible. L'histoire nous apprend qu'être porteur d'u projet politique aux Comores, est synonyme de perte d'écoute, à moins d'être un excellent orateur. Il est alors impossible de faire prévaloir les idées par rapport à la ferveur électorale. Au premier plan, cette ferveur est portée par ceux qui ont droit de citer, ceux qui nous parlent dans nos structures villageoises et régionales. Ceux qui nous guident dans nos prières envers le seigneur Allah. Il s’agit de la notabilité laquelle ainsi que de nos guident religieux.  C’est un fait qu’on le veuille ou non, mais ils sont là et nous mènent comme un berger avec ses moutons.

La notabilité et les guides religieux sont de fait devenus les interlocuteurs privilégiés de tout candidat à ces fonctions étatiques particulièrement lors des campagnes électorales. Les électeurs ne disposent pas de suffisamment d'informations concrètes pour discerner le vraie et le faux. les porteurs de voient étants ceux qui font de défont dans les villes et villages, il s'ensuit un alignement presque religieux sans quoi tout dissident se trouve marqué au fer rouge dans sa communauté. Il est alors logique que les citoyens se retrouvent toujours avec des élus qui sont plus à l’écoute de la notabilité et moins soucieux de l’intérêt général. Il s’agit ici d’une épineuse casse tête chinoise mais pas insolvable, du fait notamment que derrière cette notabilité, c’est en premier lieux nous, leurs familles, leurs enfants du village qui leurs donnent crédits en nous rangeant de leur coté pour soutenir leur candidat. On peut alors supposer qu’il suffit de nous désolidariser d’eux et oser convaincre nos mères, frères et sœurs d’en faire pareille, pour soutenir un autre candidat que le leurs. L’enjeu ne serait pas de voter par convictions mais pour changer nécessairement le mécanisme qui gouverne les rapports des forces dans notre société. C’est un peu le cas de ce qui se passe actuellement à Ntsoudjini.

Essai concluant à Ntsoudjini         

Bien qu’il soit amorcé tardivement, actuellement un mouvement qui va dans ce sens s’est amorcé à Ntsoudjini. Pas moins de 22 familles sont tombées sur le coup d’une sanction traditionnelle « malapvo = bannissement » au seul motif que leurs enfants ont osé se désolidariser du Gouverneur de Ngazidja originaire de Ntsoudjini, et dénoncer certains dérapages étatiques et de la notabilité de cette ville.  Ce cas illustratif a aussi une autre facette ironiquement regrettable car la plupart de ces familles ont été au premier rang lors des campagnes électorales pour soutenir l’arrivée au pouvoir des ces autorités. D’un autre coté encore, ce cas comporte une part d’irresponsabilité car au cœur de ce mouvement on retrouve des  personnes qui sont des élus de la ville dont la population avait placé tout leurs espoirs d’une meilleure gestion en rupture avec la gestion traditionnelle des notables, dans un climat d’apaisement et de coopération.  

Sont t’ils vraiment prêts à prendre des responsabilités ou  il s’agit d’éternels contestataires ? Peut être on aime trop prouver qu’on a raison au point de méconnaitre délibérément nos choix les plus raisonnables.  Quoi qu’il en soit, la règle naturelle sera toujours là pour nous rappeler que nous ne récoltons que ce que nous avons semé. Tant que nous continuerons à laisser la notabilité parler à la place du citoyen au moment des campagnes électorales, elle demeurera l'interlocuteur face à l’Etat. Ce n’était pas par hasard que Feu camarde Président Ali Soilihi avait institué les comités. Cette forme qui fut notre première expérience de la décentralisation visait entre autre à régler ce problème. Aujourd’hui on nous a lancé dans la voie des communes. A nous de prendre cette chance pour prendre la parole sans pour autant se noyer dans l’océan de la politique politicienne. 

Le représentant du peuple ou contrepoids au pouvoir exécutif : Quel député pour  les Comores ?        
Les citoyens exercent également leur volonté à l’égard des dirigeants à travers le système représentatif (les parlementaires).  Ce système suppose alors que c’est  le parlement qui doit jouer le rôle de contrepoids face à l’exécutif. Aux Comores, du fait qu’en général, comme on vient de le démontrer, l’exécutif est plus à l’écoute de la notabilité que des citoyens, ce rôle de contrepoids à travers le parlement est plus que salutaire. Il suppose alors l’existence de parlementaires aptes à comprendre les enjeux et leur rôle.      

Or nul n’ignore comment Azali a su se maintenir au pouvoir malgré son soit disant rejet du ANDA na MILA. Tout en utilisant la notabilité il s’est également légitimité à travers une mis en avant sans précédent de l’autorité religieuse « Mouftorat ». Ces deux acteurs l’ont permit de « choisir » les représentant du Peuple qui ont siégé au Parlement National voir insulaire à l’exception d’Anjouan qui été prise en otage par des marionnettes fous furieux. Pendant plus de 7  ans le palais du peuple était occupé par des maitres d’écoles coraniques, des notables à la solde du régime, des anciens douaniers amis de longue date avec le Président voir des dockers. Les seules et rares véritables représentants du peuple qui comprenaient quelques choses ne pouvaient pas se faire entendre sans se rompre quelques cordes vocales.

Cette situation s’est accentuée dans le mauvais sens avec l’arrivée au pouvoir de Sambi et demeure inchangée de nos jours avec Iki. C’est dire en somme, les parlementaires sont eux aussi dans l’impossibilité de jouer leur rôle tant leur composition laisse à désirer. Faudrait déjà qu’ils comprennent leur rôle et leurs responsabilités !!!!
Au vu de la situation catastrophique du pays, il ne serait pas inutile de fixer quelques minimums qualitativement intellectuels pour accéder à la fonction de député !!! D’autant plus que la constitution actuelle ne prévoit pas un mécanisme direct de mis en jeu du mandat ou de la responsabilité de l’exécutif.  Dans des telles conditions il est alors important que les parlementaires puissent justifier d’un minimum de niveau intellectuel  de sorte à leurs permettre de contribuer au jeu démocratique dans les rapports entre l’exécutif et le législatif.

Entre nomination et élection : quelle justice quant tout le monde connait tout le monde ?
La notion de justice désigne à la fois la conformité de la rétribution avec le mérite et le respect de ce qui est conforme au droit d'autrui et d’une société humaine donnée. Il s’agit d’un concept qui est à la fois culturel dont ses applications varient selon les coutumes, les traditions, les structures sociales, et les représentations collectives. Dans le cas présent, c’est particulièrement la justice au sens de la paix sociales et des responsabilités de l’Etat vis-à-vis des citoyens qui nous intéresse. Il s’agit de chercher à  comprendre pourquoi notre système judiciaire est si inefficace, inobjectif et corrompu ?

Le problème consiste à comprendre notre système judicaire par rapport la démocratie et la société comorienne.
Sans pour autant qu’il soit moins participative que d’autres, notre système démocratique est singulièrement clientéliste et communautariste. Il laisse alors peut de marge aux idées et à la prise de position objective. Ceci est comme on l’a vu, une conséquence de notre structure sociale dominé par l’instance traditionnelle « notabilité » et l’importance des autorités religieuses dans les relations sociales et politiques. Le fait que l’exécutif est plus à l’écoute de ces structures que du peuple engendre un autre problème qui n’est pas le moindre. Notre système judiciaire qui repose sur la nomination par l’exécutif, des magistrats se trouve tout logiquement viciée. A l’épreuve de la réalité politique comorienne, l’impartialité des juges devient rapidement caduque, sous des pressions politiques. Ainsi le troisième pilier, et dernier remparts de notre système politique se trouve lui aussi touché par la pression politique du premier cercle « lobbyiste » du pays à savoir la notabilité. Pour beaucoup d’entre nous, on a vécu une situation d’injustice sous la pression du pouvoir exécutif tout en sachant très bien que cette pression est issue d’un notable ou autre lobby étranger au système judicaire. On a même vu des magistrats demis de leurs fonctions sur le seul fait qu’ils ont essayé de ne pas céder à la pression politique.

Cependant cette pression n’est pas seulement politique et venant de l’exécutif. Elle est aussi sociologique. Tout le monde connait tout le monde : une telle configuration de la société pèse forcement ou exerce une certaine pression sur le juge. Connaissances, amis, liens familiales, affinités politiques, religieuses, coutumières, « rang social », tous ces éléments contribuent à corrompre le juge soit activement ou passivement. Les exemples sont nombreux, mais je retiens ici le cas récent et qui à mon sens constitue l’apogée de cette corruption passive. On se souvient le cas des deux monstrueux pédophiles homos de Ntsoudjini. L’un qui n’avait personne à passer je crois six mois en prison et lors que l’’autre n’a écopé que d’un simple contrôle judiciaire alors qu’il est le plus dangereux. La raison en ait que son frère est un juge qui siège dans le même tribunal.

Ainsi va la vie aux Comores

Que ce qui empêche les criminels de commettre leurs actes odieux, plus grave que ce qui empêcherait l’individu, le responsable « malin » de ne pas commettre un délit ou un crime du moment qu’il dispose des pressions politiques et sociales pouvant corrompre la justice ?  C’est en tout cas dans ce sens que certains n’hésite pas à piller les caisses de l’Etat  tout en sachant que ce n’est pas les cris de dénonciation de certains qui les empêcheront d’être riche et profiter comme on la voix de cet argent mal acquis sur le dos et les genoux du peuple comorien. En tout cas c’est ce qu’on constate à chaque régime son lot de nouveaux riches. La justice et la prisons ne sont devenus que des formalités pour laver l’honneur ou pour déshonneurer mais pas un moyen de paiement de la dette à la société ni de récupération des deniers publics.

Devant un tel constat, il est clair que le problème est d’abord d’ordre politique avant d’être d’ordre sociologique. Cela peut se traduire par un système judiciaire qui ne correspond pas à la société dont il doit assurer la paix sociale. Un tel système ne fait que contribuer à renforcer les détournements des deniers publics puisqu’il ne permet pas de mettre en œuvre objectivement la machine judiciaire du fait que les magistrats sont nommées et que tout le monde se connaissent. Il est pratiquement difficile pour le juge de faire abstraction des tous ces éléments de pressions qui d’ailleurs sont devenus un outil que nous l’utilisons allègrement sans même se cacher : tu ne connais pas quelqu’un qui peut voir tel juge car mon fils, mon ami, mon frère est …., tu connais telle autorité car tel juge traite le dossier de mon ami, sœurs…, Tu ne connais pas tel notable pour qu’il intervienne devant tel juge, …. Y’a aussi le fait de soulever toute la notabilité pour aller voir le président, les ministres ou telle autorité à propos d’un tel dossier dont tel enfant du village, ou tel est incriminé….   

Pourquoi ne pas opter pour un système ou le magistrat serait élu à l’instar des certains magistrats dans les systèmes judiciaires anglophones ? Cela en tout cas, pourrait régler en grande partie ce problème de lobby politique et sortir ainsi de ce système d’une justice formelle. Le juge serait sur d’être élu du moment qu’il exerce son travail avec impartialité et objectivité. Dans le cas contraire, il se verrait écarté de ses fonctions. Cela suppose alors l’existence d’une participation élective des citoyens sans passer par les cercles traditionnels, interlocuteurs actuels des citoyens devant les pouvoirs publics. 

mercredi 16 novembre 2011

L’Union et la présidence tournante répond t’elle à un problème de fond ?

Il s’agit d’une épineuse question piège qui comme on le constate, a tendance à déchaîner les passions de manière effrénée. Pour ma part, je suis un fédéraliste convaincu et je suis formellement sur qu'on avait certes un problème de répartition équitable des ressources du pays pendant un certains temps, cependant ce problème aurait pu se résoudre sans avoir à tout remettre en cause. On a même faillit perdre notre identité musulmane lors des négociations de cette Constitution de 2001.

Les conséquences d'un débat superficiel sur fonds de recherche de pouvoir

Le système fédéral nous le savons tous n'est plus centralisateur du pouvoir que le système "unioniste". La seule différence c'est qu'en principe l'union traduit un ensemble d'entités qui s'accordent à vivre ensemble alors que le fédéralisme traduit une seule entité qui s'organise de sorte à garantir plus d'autonomie à ses composantes.

A mon avis, tout comme ce problème de répartition des pouvoirs, le séparatisme qui soit disant se fondait sur un manque de répartition équitable de richesse, n'était rien d'autres qu'une vaste manipulation et une affaire de corruption des esprits et des cœurs.

Comment se fait t’il qu’il a fallut que le pouvoir quitte Anjouan après 11 ans de règne sans partage pour que surgissent le soit disant problème de répartition équitable des richesses ? Comment se fait t’il que de nos jours, au lendemain de la fin du régime de Sambi, ce faux problème revienne dans le débat national ?

On sait très bien avec preuve à l'appui, qui, pourquoi et comment ça été mis en place. Fort heureusement le peuple Comorien a tiré les leçons de cette épisode et ont compris que personne ne peut être épargné en cas de séparatisme.
Pourquoi avons nous accepté de nous compliquer l’existence avec cette constitution de 2001 ?

Du moment que le problème pouvait être résolu sans pour autant s'insulter, se crier dessus et se menacer, je ne vois pas l'intérêt de tout remettre à plat. Je crois même que le système fédéral offrait beaucoup plus de garanties et de possibilités d'une meilleure décentralisation et d'une meilleure répartition des pouvoirs que le système actuel. Je suis de ceux qui sont convaincus que cette constitution de 2001 nous conduira à la ruine et à une situation catastrophique très bientôt. C'est une aberration de croire que la tournante est une solution satisfaisante pour un Etat insulaire qui n'a toujours par réussit à consolider son unité institutionnelle telle qu’elle est internationalement reconnue. C'est n'est ni plus ni moins qu'une porte ouverte à la décadence du pays.

La tournante : Une légitimation du séparatisme 
Etre partisan de cette tournante c'est avoir une vision insulaire des Comores et non une vision étatique nationale. De même, on ne pourra pas consolider l'unité nationale avec cette mascarade de tournante ni impulser un véritable développement économique et démocratique.

Que peut être l'avenir avec cette constitution ? Que ce qu'elle vise à instaurer ?

A mon avis elle contribue à nous forcer à croire de plus en plus qu'on serait différent sur la base du fait qu'on serait né sur tel ou tel île !!! En cela, je ne vois aucune pertinence à cette tournante. D'autant plus que du point de vue démocratique, c'est un système qui suppose des rapports de force tendus. On le retrouve au niveau de l’Union Européenne, ce qui se comprend très bien au vu de la souveraineté de chaque Etat. Est-ce que nos îles ont réellement besoin de se prévaloir d'une telle autonomie ? Je ne crois pas ... Est ce que réellement nous sommes si déférents au point d'accepter de prendre le risque d'être Gouverné par un incapable au nom d'une soit disant nécessiter de réparation des pouvoirs ? Je ne suis pas convaincu.

Si le cas ne s'est pas encore présenté, en tout cas il se présentera d'une façon ou d'une autre. Je crois même que Ngzidaja va prochainement se trouver face à ce problème d'un candidat ou Président inapproprié alors que si la présidentielle était ouverte à tout présidentiable sur le plan nationale on augmenterait les chances de mettre à la tête du pays un homme capable de répondre à nos besoins. Dans l’état actuel de la situation économique et politique du pays, en ne revoyant pas ce système de tournante, on ne fait que persister dans l’erreur.


Le devoir moral de rectifier le tire

La répartition des richesses n'est pas une affaire de naissance mais une affaire de système. La tournante ne contribue en rien à cette répartition de richesse sauf si l'on admet que la corruption et l’arbitraire n'ont pas de solution. C'est dire que si on réfléchit bien, la tournante renvoie à l'idée que la richesse doit aller en fonction de celui qui tient les reines du pays et non en fonction des lois et d'un système juridique équitable.

Sommes-nous si faible d'esprit au point de ne pas pouvoir mettre en place un véritable système de répartition équitable de richesse sans brandir l’épouvantail des spécificités insulaires ?

Je crois en tout cas que les dirigeants passés et actuels le sont à tous les niveaux car l'une des premières choses serait la mise en cause de ce système de tournante, la définition et le développement d'une fiscalité locale or aucune étude, aucune action dans ce sens n'est engagé.

Bref je crois que la tournante n'a rien de bon pour le pays, sauf peut être à confirmer la propagande infamante des colons français qui dit que notre grille d'analyse se résume à la phrase "les Comores est le pays des sultans batailleurs". Moi je crois plutôt que l'erreur n'est de la commettre, mais de persister dans l’erreur. On est plus et on peut être plus que des sultans batailleurs. Quoi que qu'on n’a pas vraiment évolué depuis le 18 ème siècle. 

lundi 14 novembre 2011

Critique de l’irresponsabilité : Nous sommes tous des irresponsables laches


Voici comment nous a décrit le colon A. Gevrey en 1870 " Aussi ces colosses de Comore, sans courage, d’ailleurs, n’avaient-ils aucune confiance ni dans leur force ni dans leurs bonnes murailles, et s’empressaient-ils de prendre la fuite en abandonnant tout à la discrétion de l’ennemi". (A. Gervey. Essai sur les Comores, 1870, P 145).


Trois siècles plus tard, rien n'a vraiment changé. Certes, c'est en poursuivant l’intérêt personnel de chacun qu'on réalise l'intérêt collective, mais c'est pas à n'importe quel prix et n'importe comment.  

C'est bien vraie, on reconnait tous que rien ne va plus au pays. chacun va de son propre analyse et selon ses convictions. Et on lit en nous tous, une volonté et une révolte contre cette situation désastreuse causée par ses voleurs, qui ne cherchent que leurs intérêts personnels et ne s'en soucis pas des Comoriens. Des ignares qui comprennent rien si ce n'est que de piller les deniers publics pour leur propre compte. 

Mais en fait, on est tous ou du moins la plus grande majorité d'entre nous experts "facebookeurs" est à l’extérieur à faire nos vies ici, dans le confort des systèmes établis pas des hommes comme nous. On se croit posséder les bonnes solutions et on se vente de patriotisme et de bonne volonté, on insulte de tous les noms, ceux qui sont sur place alors qu'on se cache comme des lâches et on se délecte d'un cadre de vie qu'on a pas contribué à mettre en place. Il faut reconnaître cher compatriote expatrié qu'on aime vivre dans le confort issu de la sueur des autres. Certes y'a pas d'excuses pour ceux qui pillent le pays, mais on a pas non plus d'excuses pour nous. Si on disait vraie, on devrait y retourner et contribuer à changer les choses puisque on est les bons qui comprennent et qui savent. On est les meilleures et honnêtes qui ne succomberont pas à la tentation de l'argent facile de l'Etat qui circulent sans surveillance. On est les travailleurs qui ne vivent que du fruits de leurs sueurs. En fin, on est les sauveurs du pays mais qui sont tellement intelligent qu'ils préfèrent vivre mieux dans le confort occidental que d'aller souffrir comme les autres et contribuer à chasser la misère, les incompétents et les voleurs publics. 



Si on fait aussi le parallèle avec l'objectif que poursuivent ces voleurs publics qui sont au pays, à savoir le bien être personnel, on se rend aussi compte que nous qui sont ici, on poursuit également le même objectif. Pire encore, au moins eux ils ont le courage de vivre dans un environnement hostile et pas confortable du tout, et le peut de confort dont ils jouissent, il leur doit à leur effort. Contrairement à nous, on a fait le choix qui est peut être intelligent, mais en tout cas lâche de vivre dans un environnement propice et très confortable dont on a directement pas contribué à sa mis en place. 



Sous cette optique, on ne vaut pas mieux que ces voleurs, ils sont d’ailleurs en un sens un peu meilleure que nous car ils ont le courage de rester malgré les conditions difficiles du pays. D'autant plus qu'on se reconnait tous, certains ont été là hier et se sont expatriés dés que leur protégé a quitté le pouvoir. Ceux qui sont là aujourd'hui, étaient ici il y'a peu de temps, et se sont rués vers l'argent facile dès l’accession au pouvoir de leur proche. 



Alors, modérons nos propos et soyons objectif et honnête envers nous mêmes. Reconnaissons nos responsabilités à tous car c'est le premier pas pour espérer changer les choses. Demandons nous comment pouvons nous, nous définir autrement qu'à travers cette poursuite du seul bien être personnel et de confort. Ayons le courage de poursuivre naturellement notre bien être personnel sans vivre dans le confort immédiat mais en préparant un confort que nos générations futurs pourront en être fière. Un simple exemple, je suis sur que la plupart on construit des belles et grande maison en travaillant dure ici, mais peux, peuvent espérer voir leurs enfants y vivre un jour : la raison en est que ces enfants ne sont pas fier de vivre ou d'aller vivre dans un endroit où il n'y ni électricité, ni route, ni soins, ni, ... Ces belles édifices sont là, pour la plupart inhabités et pour certains ils commencent à tomber en ruine. Ne pouvons nous pas concilier notre désir de confort et notre volonté à vouloir voir les choses changer nécessairement un jour au pays ? Ne pouvons nous pas faire en sorte d'être un peu plus présent et actif dans la prise des décisions au pays ? 


Si aujourd'hui, ce que nous désignons comme voleurs et irresponsables sont là au pouvoir, c'est par ce que nous les avons aider à y être en n'allant pas voter, en convainquant nos proches de les voter et en participant pas à l'éducation des nos proches pour qu'ils sachent l'intérêt de voter en fonction de l’intérêt général et non de son propre intérêt immédiat ou hypothétique idée. 

En tout cas on peut cas même être moins lâche et éviter de rejeter systématiquement la faute sur les autres alors qu'on a aussi notre part de responsabilité et qu'on agisse pas si différemment de ceux qu'on accuse à raison !!!!

dimanche 30 octobre 2011

« On ne connait pas la vie , tant que l’on a pas trouvé une bonne raison pour mourir »

Nous n’avons aucun litige avec la France à propos de l’ile Comorienne de Mayotte. Nous devons juste nous défendre contre un envahisseur qui n’arrive pas à rompre avec ses anciennes pratiques barbares de toujours vouloir dominer les autres. 

Il est temps d’arrêter de jouer à l’autruche comme le veux la France. Les Nations Unies ont solennellement reconnu l’existence de l’Etat Comorien en tant qu’Etat souverain composé de quatre iles principales, indépendant depuis 1975. Cette position n’a jamais changé. On aurait jamais du chercher inscrire cette question d’île Comorienne de Mayotte à l’ordre du jour de l’Assemblée Générale. L’ile est occupée illégalement par la France. L’Etat Comorien est complice de cette occupation du fait qu’il accepte un soit disant dialogue qui n’a aucune raison d’avoir lieu. Cette option n’est rien d’autre qu’un moyen pour la France de gagner précieusement du temps, et d’éviter que la question soit portée devant les intenses habilités sur le plan international et de couper court à toute initiative légalement valable de défendre par tous les moyens notre territoire national. Nul homme avec sa tête ne peut se servir du fait que la notion de peuple n’est pas définie sur le plan international pour dire que la population comorienne de Mayotte est un peuple. Si la France avait sérieusement des arguments juridiques valables elle accepterait ne serait qu’à titre exceptionnelle de se soumettre à la CIJ (elle a retiré sa déclaration facultative de juridiction obligatoire après des décisions lui en était défavorables en 1974). C’est la seule voix juridique que l’Etat Comorien aurait peut être dû suivre puisque c’est ce suggère logiquement les multiples résolutions des Nations Unies. L’autre solution est la défense du territoire nationale par tous les moyens. La France serait alors contrainte de procéder à un génocide comme elle a voulu le faire en cote d’ivoire, ou se rendre à l’évidence. C’est en filigrane ce qui ressort des discours du regretté Président Ali Soilihi. « Laisser le moi. Je le harcèlerai jusqu’à ce qu’il soit à point. C’est à ce moment là que je ferais appel à vous (au peuple comorien), et là on lui portera ensemble le coup de grâce ».

Si cette solution est encore possible, cependant, il ne faut pas compter sur la spontanéité ou un quelconque pragmatisme des autorités gouvernementales. Seul le peuple Comorien peut les obliger à prendre leurs responsabilités. Le peuple doit être conscient que les autorités sont complices au même titre que la France, de nos frères et sœurs qui sont morts et qui continuent de mourir et mal traité sur le sol Comorien de Mayotte. 

En effet, outre le fait que le préambule de la Constitution Comorienne se réfère explicitement aux droits et libertés telles qu’elles sont reconnues par la charte des N.U et celle de l’U.A. L’article 7 de cette Constitution garantie explicitement la libre circulation des Comoriens sur l’ensemble du territoire national « dans le respect [….] de ses frontières telles qu’internationalement reconnues ». Ainsi, c’est l’Etat Comorien qui est le premier responsable de tous ces morts. L’article 39 ne limite aucunement cette imputabilité. Cette imputabilité se renforce surtout par le fait que seul l’Etat Comorien peut engager une action visant à mettre en jeux la responsabilité internationale de la France pour tous ces morts à travers le principe du non ingérence. Ce principe qui repose sur l’article 2.7 de la charte des N.U, peut être un bon moyen pour impliquer la communauté internationale à travers le non respect des droits de l’homme et du droit international, deux exceptions à ce principe dont la France s’est depuis longtemps rendu coupable : Traitement inhumain des Comoriens issus des autres iles sur le sol Comorien et de nos jours des Comorien de Mayotte (non respect des droits de l’homme) et non respect du droit international depuis l’indépendance des Comores comme l’atteste les divers résolutions des nations unies.

«On ne connait pas la vie , tant que l’on a pas trouvé une bonne raison pour mourir»

Doing business 2012 : Que ce qu'il faudrait retenir et que qu'il faudrait faire ?


Selon le rapport de la BM l’environnement des affaires aux Comores s’est amélioré d’un point d’écart  entre 2010 et 2011. Le rapport observe également qu’entre 2011 et 2012, les indicateurs présagent une poursuite de cette trajectoire.  Ceci reposerait sur des réformes tels que la mise en œuvre de reformes institutionnelles et réglementaires particulièrement dans le domaine économique. L’un des point sur lesquels se fonde ce rapport pour illustré cette timide amélioration, serait l’axés au crédit, à travers notamment l’ouverture des deux nouvelles banques commerciales. Du point de vue juridique le rapport souligne les efforts des Comores dans la mis en place d’un cadre qui se conforme au droit des affaires de l’OHADA.  

Sur le critère de base à savoir la « facilité de faire des affaires » le pays est classé 157ème sur 183.  On est donc passé de 159ème (début 2010), 158ème   (Fin 2010), à 157ème (2011) et en 2012 on devrait selon ce rapport passer à 156ème rang. Cependant, on pourrait rapidement voir la situation s’inverser du fait notamment que c’est sur la base d’une seule reforme portant sur l’environnement juridique que cette position se maintienne depuis 2010. Connaissant le fonctionnement de notre système administratif qui repose sur les affinités et les humeurs des uns et des autres, et non sur des mécanismes précis, on peut assister à un rapide revirement de situation comme c’est fut le cas entre 2008 et 2010 dont le pays est passé du 152ème au 155ème  rang en 2009, puis au 159ème au début 2010.

Certes on a certains « acquis » assez stable tels que « l’octroi de permis de construire (74ème rang), transfère de propriété (74ème rang),  paiement des impôts (99ème rang), cependant à eux seuls, ils ne peuvent pas suffire pour soutenir une progression dans le log terme. Il serait alors temps d’élargir le champ des réformes dans d’autres domaines tels que le domaine de la fiscalité et de la reddition des comptes (en termes d’obligation et de qualité). Pour la fiscalité, on peut citer par exemple le fait que la pression fiscale n’a pas véritablement bougée depuis le début des années 2000, or on ne peut pas concevoir un développement soutenu avec un niveau aussi élevé : le taux de l’impôt sur sociétés (Impôt sur les Bénéfices Divers ou IBD) se situe à 35%, ce qui est assez élevé internationalement et même régionalement (30%). Pour ce qui est de la reddition des comptes l’accent devrait être porté sur les comptes publics par rapport à l’autorisation du législateur et à la gestion des deniers publics. On peut alors commencer à penser à la formalisation d’une obligation de sincérité des comptes couplé avec une obligation de certification. Ce qui impliquerait au préalable la mise en place d’une véritable institution supérieur de contrôle des finances publiques à l’image de l’un des deux modèles existant actuellement dans le monde. Ça serait peut être une solution pour mettre fin ou du moins diminuer considérablement les détournements à outrance et au vu de tout le monde de l’argent public.

Les enjeux de ce classement sont assez nombreux et transversalement importants par rapport à la situation socioéconomique d’un pays (signature de l’Etat en rapport avec sa dette extérieur, croissance économique soutenu en rapport avec le niveau de vie des citoyens, transparence dans la gestion publique particulièrement la gestion financière en rapport avec la stabilité politique et institutionnelle, …etc).

Lien vers le site  «Doing Business » : http://doingbusiness.org

vendredi 30 septembre 2011

Radio des Nations Désunies

« Le Président de l’Union des Comores a figuré parmi les Chefs d’Etat qui ont pris la parole à la 66eme session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Ikililou Dhoinine évoque plusieurs sujets parmi lesquels les revendications de son pays sur l’ile de Mayotte,… ».

Tel est le premier paragraphe d’un article publié par la radio de nations unies à propos du discours du Président Ikililou devant les tribunes de s nations unies. Par la suite, cet article signé par une certaine Florence Westergard s’est lancée dans un effort de présentation Géographie des quatre iles des Comores en termes d’archipel et en prenant soins de préciser le nom colonial suivi entre parenthèse du Nom Comorien (originel) de chaque île, sauf curieusement pour Maoré (Mayotte). On peut tout de même ne pas la reprocher cet oubli car les humains ne grandissent pas comme les poissons. D’autant plus qu’elle s’est rappelée du Capital de ces quatre îles à savoir Moroni. Malgré la distance qui sépare New York à Moroni, la rédactrice de cet article s’est aussi rappelée que depuis 2002, suite à des nombreuses tentatives de déstabilisations, l’un des membres présumés d’Al QUAIDA qui a été aidé par la France en 2008, pour se substituer à la justice comorienne, a sur ordre direct réussit à faire changer le nom officiel de l’Etat Comorien en Union des Comores. Par contre, elle a oublié que Maoré comme elle l’a écrit au départ c’est une des iles des Comores et que comme on le sait tous (sauf elle peut être),  un Etat qui change de nom ne veut pas dire un nouvel Etat. Ni sur le plan juridique ni sur le plan diplomatique. Donc pour une personne de son expérience de son rang, c’est assez curieux d’écrire un article aussi partisan en plus sur radio des Nations Unies. Nations Unies qui jusqu’à l’heure actuelle sont plus préoccupées par les 180 millions d’euros qu’elles reçoivent de laa France à chaque 2ème année, plutôt que de faire respecter ses résolutions n°3385 du 12 novembre 1975 relative à l’admission des Comores a l’organisation des Nations Unies et n°31/4 du 18 octobre 1976 relative à la question de l’ile comorienne de Mayotte.

C’est bien dommage de voir un tel article sur radio des nations unies mais aussi très révélateur. A croire que les Nations Unies ont changé de buts et que l’histoire n’a servit à rien pour l’humanité. Il y’a des causes qui n’ont qu’un seul issu tel : le racisme fini toujours par flanché au même titre que l’occupation illégale d'une partie du territoire d'un Etat "souverain". A croire que les hommes oublient parfois que ce qu’on a codifié en termes de droit n’est rien d’autres que la conviction générale de ce qui est juste selon l’entendement humain et la préservation de la vie.

Les maorés ne sont propriétaires de la terre qu’ils  habitent que s’ils sont comoriens. Du moment qu’un habitant de cette ile se dit ne pas être comorien, alors il n’a aucun droit sur la terre comorienne de mahorais. A moins qu’un referendum organisé par l’Etat comorien à Marseille pour demander aux Marseillais s’ils veulent être Comorien ou français aurait un sens (aberration). Si c’était vraiment une question de droit alors comment se fait-il que l’Etat français ne reconnaisse pas l’indépendance de la Corse, alors qu'il ne se passe une année sans que les indépendantistes majoritaire, ne brandissent "macabrement" les armes ?

mardi 13 septembre 2011

Jeu d’accusation à tour de rôle

D’un point de vue politique, l’initiative est assez louable et la démarche parait supposer une certaine objectivité d’un Etat qui progresse dans un cadre démocratique. Cependant, si l’on fait la parallèle avec la chasse au sorcier lancé par le « régime » de Sambi, qui peut réellement attester que cette plainte n’est pas motivée par une certaine rancœur ?  

Or dans ce cas, c’est toujours le même « jeu d’accusation à tour de rôle » sans aucun apport réelle pour le peuple comorien si ce n’est que de contribuer au maintient d’un système qui substitue la justice par l’affront et le dénigrement. Comme on peut le constater, ces deux « valeurs subjectives » sont malheureusement encore chères à bon nombre d’entre nous.  C’est dire au lieu d’appréhender la justice à travers des éléments objectifs, on a tendance à privilégier les aspects scandales et diffamatoires, qui n’ont aucun apport réel pour la société si ce n’est que de satisfaire les égos de ceux qui se trouvent en divergence d’opinion avec l’accusé.

Justement, au risque de choquer les passions de certains, il convient tout de même de souligner qu’être accuser n’est pas forcement dire qu’on est coupable. En l’espèce, il convient de comprendre que la fonction de chef d’Etat est entourée de nombreuses autres fonctions qui font que le détenteur de cette fonction est à 99% protégé de toute poursuite judiciaire au motif de détournement de deniers publics. 

Pour ceux et celles qui ont suivit le dossier, c’est dans ce sens qu'Azali a pu échapper à la chasse au sorcier du « régime » de Sambi. Par contre son intendant à bien symboliquement pris la foudre de la « justice » à sa place étant donnée que  c’est lui qui est juridiquement habilité à manier les fonds publics et donc d’en connaitre leurs  finalités. On se souvient que ce cher ami n’a pas lâché le morceau et par conséquent puisque la cible prédéfinis de ce soit disant justice ne pouvait pas être atteint, l’intendant n’a écopé que d’une peine symbolique. 

C’est une des marques de fabrique de notre psodo justice. Elle vise un ou des cibles prédéfinis pour fin de dénigrements et déshonneur et moins la recherche de la vérité. Elle ne contribue en rien à la bonne gestion de l’Etat puisque de nos jours plus qu’auparavant, les nouveaux « politiciens » s’en moquent du déshonneur du moment qu’ils peuvent garder l’argent qu’ils ont subtilisé au peuple.  

Autre considérations dans le cas de la présente plainte, puisque on a tendance à copier sans se poser de question, on ne peut s’empêcher de penser que ces accusateurs contre Sambi pourraient aussi être "un effet de mode", vu qu’en France, Papi Chirac est trainé devant la justice comme un vulgaire fraudeur.  Si c’est le cas, c’est bien dommage car pour Papi Chirac son cas n’a aucun lien avec son mandat de président.  

Pour finir, je dirais que c’est bien d’oser porter plainte contre un ancien Chef de l’Etat, mais encore faudrait qu’on dispose d’éléments probants pouvant réellement permettre au juge d’apprécier la culpabilité ou non de l’accusé, car dans le cas contraire, ce n’est que servir la cause de ceux qui veulent toujours voir le pays se déchirer et succomber  à ses démons. J’ose croire que la CRC qui à mon sens est la première partie politique qui rassemble les majorités de nos technocrates les plus malignes, est consciente de la portée d’une telle action. J’espère objectivement qu’ils existent des éléments solides et avérés qui prouvent la culpabilité de l’accusé car dans le cas contraire, ça ne voudrait dire que ce qu’on dit sur la CRC est vrai : Des pilleurs sans précédents de notre cher pays.        

lundi 12 septembre 2011

une autre lecture de la chute des dictatures

Nul ne peut contester les soucis qu’affichent les pays ayants participé à la chute de Kadhafi, à propos de l’avenir « reconstruction » de la Libye. Cependant,  entre les multiples plans et les annonces spectaculaires, au vu l’inondation médiatique qu’on observe à ce sujet, ça rappel les promesses et les plans faits suite à la chute de Saddam  ou aussi des Talibans. 

Pourtant où en somme nous actuellement dans tous ces pays ? 

Si ce n’est pas le K.O, en tout cas ces pays n’en sont pas loin surtout avec les retraits de l’assistance occidentale dans ces pays. Peut être il était financièrement soutenable de renverser ces dictatures mais comme le confirme ces retraits annoncés, la réalité économique des pays occidentaux, ne peut pas convaincre pour croire à une véritable assistance pour la reconstruction de la Libye à l’instar de l’Afghanistan et de l’Irak. 

De plus, si l’on suit la situation du marché du pétrole pour  ces dix deniers années, on ne peut s’empêcher de penser à une stratégie générale pour casser le dicta de certains producteurs arabes perturbateurs des prix par manque de docilité sinon de coopération.  

De même, quant on sait qu’au-delà de la démocratie, la question du pétrole constitue la première raison ayant motivé le soutient occidentale, le silence  ou le manque de clarté à ce sujet  est très inquiétant. Espérons que le pétrole libyen ne va pas devenir comme le pétrole Irakien : une ressource qui revient moins cher à l’occident, dont seul une poigné de personne et non le peuple, sont les seuls à en bénéficier comme c’est le cas actuellement pour les matières premières de la plus part des pays africains.