dimanche 30 octobre 2011

« On ne connait pas la vie , tant que l’on a pas trouvé une bonne raison pour mourir »

Nous n’avons aucun litige avec la France à propos de l’ile Comorienne de Mayotte. Nous devons juste nous défendre contre un envahisseur qui n’arrive pas à rompre avec ses anciennes pratiques barbares de toujours vouloir dominer les autres. 

Il est temps d’arrêter de jouer à l’autruche comme le veux la France. Les Nations Unies ont solennellement reconnu l’existence de l’Etat Comorien en tant qu’Etat souverain composé de quatre iles principales, indépendant depuis 1975. Cette position n’a jamais changé. On aurait jamais du chercher inscrire cette question d’île Comorienne de Mayotte à l’ordre du jour de l’Assemblée Générale. L’ile est occupée illégalement par la France. L’Etat Comorien est complice de cette occupation du fait qu’il accepte un soit disant dialogue qui n’a aucune raison d’avoir lieu. Cette option n’est rien d’autre qu’un moyen pour la France de gagner précieusement du temps, et d’éviter que la question soit portée devant les intenses habilités sur le plan international et de couper court à toute initiative légalement valable de défendre par tous les moyens notre territoire national. Nul homme avec sa tête ne peut se servir du fait que la notion de peuple n’est pas définie sur le plan international pour dire que la population comorienne de Mayotte est un peuple. Si la France avait sérieusement des arguments juridiques valables elle accepterait ne serait qu’à titre exceptionnelle de se soumettre à la CIJ (elle a retiré sa déclaration facultative de juridiction obligatoire après des décisions lui en était défavorables en 1974). C’est la seule voix juridique que l’Etat Comorien aurait peut être dû suivre puisque c’est ce suggère logiquement les multiples résolutions des Nations Unies. L’autre solution est la défense du territoire nationale par tous les moyens. La France serait alors contrainte de procéder à un génocide comme elle a voulu le faire en cote d’ivoire, ou se rendre à l’évidence. C’est en filigrane ce qui ressort des discours du regretté Président Ali Soilihi. « Laisser le moi. Je le harcèlerai jusqu’à ce qu’il soit à point. C’est à ce moment là que je ferais appel à vous (au peuple comorien), et là on lui portera ensemble le coup de grâce ».

Si cette solution est encore possible, cependant, il ne faut pas compter sur la spontanéité ou un quelconque pragmatisme des autorités gouvernementales. Seul le peuple Comorien peut les obliger à prendre leurs responsabilités. Le peuple doit être conscient que les autorités sont complices au même titre que la France, de nos frères et sœurs qui sont morts et qui continuent de mourir et mal traité sur le sol Comorien de Mayotte. 

En effet, outre le fait que le préambule de la Constitution Comorienne se réfère explicitement aux droits et libertés telles qu’elles sont reconnues par la charte des N.U et celle de l’U.A. L’article 7 de cette Constitution garantie explicitement la libre circulation des Comoriens sur l’ensemble du territoire national « dans le respect [….] de ses frontières telles qu’internationalement reconnues ». Ainsi, c’est l’Etat Comorien qui est le premier responsable de tous ces morts. L’article 39 ne limite aucunement cette imputabilité. Cette imputabilité se renforce surtout par le fait que seul l’Etat Comorien peut engager une action visant à mettre en jeux la responsabilité internationale de la France pour tous ces morts à travers le principe du non ingérence. Ce principe qui repose sur l’article 2.7 de la charte des N.U, peut être un bon moyen pour impliquer la communauté internationale à travers le non respect des droits de l’homme et du droit international, deux exceptions à ce principe dont la France s’est depuis longtemps rendu coupable : Traitement inhumain des Comoriens issus des autres iles sur le sol Comorien et de nos jours des Comorien de Mayotte (non respect des droits de l’homme) et non respect du droit international depuis l’indépendance des Comores comme l’atteste les divers résolutions des nations unies.

«On ne connait pas la vie , tant que l’on a pas trouvé une bonne raison pour mourir»

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