Nous
n’avons aucun litige avec la France à propos de l’ile Comorienne de Mayotte.
Nous devons juste nous défendre contre un envahisseur qui n’arrive pas à rompre
avec ses anciennes pratiques barbares de toujours vouloir dominer les
autres.
Il est temps d’arrêter de jouer à l’autruche comme le veux la
France. Les Nations Unies ont solennellement reconnu l’existence de l’Etat
Comorien en tant qu’Etat souverain composé de quatre iles principales,
indépendant depuis 1975. Cette position n’a jamais changé. On aurait jamais du
chercher inscrire cette question d’île Comorienne de Mayotte à l’ordre du jour
de l’Assemblée Générale. L’ile est occupée illégalement par la France. L’Etat
Comorien est complice de cette occupation du fait qu’il accepte un soit disant
dialogue qui n’a aucune raison d’avoir lieu. Cette option n’est rien d’autre
qu’un moyen pour la France de gagner précieusement du temps, et d’éviter que la
question soit portée devant les intenses habilités sur le plan international et
de couper court à toute initiative légalement valable de défendre par tous les
moyens notre territoire national. Nul homme avec sa tête ne peut se servir du
fait que la notion de peuple n’est pas définie sur le plan international pour
dire que la population comorienne de Mayotte est un peuple. Si la France avait
sérieusement des arguments juridiques valables elle accepterait ne serait qu’à
titre exceptionnelle de se soumettre à la CIJ (elle a retiré sa déclaration
facultative de juridiction obligatoire après des décisions lui en était
défavorables en 1974). C’est la seule voix juridique que l’Etat Comorien aurait
peut être dû suivre puisque c’est ce suggère logiquement les multiples
résolutions des Nations Unies. L’autre solution est la défense du territoire
nationale par tous les moyens. La France serait alors contrainte de procéder à
un génocide comme elle a voulu le faire en cote d’ivoire, ou se rendre à
l’évidence. C’est en filigrane ce qui ressort des discours du regretté
Président Ali Soilihi. « Laisser le moi. Je le harcèlerai jusqu’à ce qu’il soit
à point. C’est à ce moment là que je ferais appel à vous (au peuple comorien),
et là on lui portera ensemble le coup de grâce ».
Si cette solution est encore possible, cependant, il ne faut
pas compter sur la spontanéité ou un quelconque pragmatisme des autorités
gouvernementales. Seul le peuple Comorien peut les obliger à prendre leurs
responsabilités. Le peuple doit être conscient que les autorités sont complices
au même titre que la France, de nos frères et sœurs qui sont morts et qui
continuent de mourir et mal traité sur le sol Comorien de Mayotte.
En effet, outre le fait que le préambule de la Constitution
Comorienne se réfère explicitement aux droits et libertés telles qu’elles sont
reconnues par la charte des N.U et celle de l’U.A. L’article 7 de cette
Constitution garantie explicitement la libre circulation des Comoriens sur
l’ensemble du territoire national « dans le respect [….] de ses frontières
telles qu’internationalement reconnues ». Ainsi, c’est l’Etat Comorien qui est
le premier responsable de tous ces morts. L’article 39 ne limite aucunement
cette imputabilité. Cette imputabilité se renforce surtout par le fait que seul
l’Etat Comorien peut engager une action visant à mettre en jeux la responsabilité
internationale de la France pour tous ces morts à travers le principe du non
ingérence. Ce principe qui repose sur l’article 2.7 de la charte des N.U, peut
être un bon moyen pour impliquer la communauté internationale à travers le non
respect des droits de l’homme et du droit international, deux exceptions à ce
principe dont la France s’est depuis longtemps rendu coupable : Traitement
inhumain des Comoriens issus des autres iles sur le sol Comorien et de nos
jours des Comorien de Mayotte (non respect des droits de l’homme) et non
respect du droit international depuis l’indépendance des Comores comme
l’atteste les divers résolutions des nations unies.
«On ne connait pas la vie , tant que l’on a pas trouvé une
bonne raison pour mourir»